Née entre The Platters et Les Beatles
mais en Bourgogne,
je m'adonne secrètement et trop tôt
à Bonjour tristesse.
La littérature et mes périples nomades
m'ont d'abord fait conjuguer mes passions
non rentables dans des carnets de voyage.
Juriste de formation, j’ai traversé la France
en diagonale au rythme de mes missions
dans le logement social,
les ressources humaines
et la protection de l'enfance.
Désormais je me consacre à l’écriture,
tantôt bourguignonne, tantôt occitane,
au rythme de mes envies.
Ah ! Et j’aime passionnément et dans le désordre,
Sagan, le chocolat noir, la montagne l'été,
Toulouse, Picasso, le bourgogne,
et par-dessus tout plonger au coeur de l’intime
car l’aventure est d’abord une question de regard.
Un nom de plume, pourquoi ?
Amélie Louis, deux prénoms,
ceux de mes grands-parents paternels,
souvenir d’une enfance en liberté à leurs côtés,
reine d’une hauteur ventée.
Un pseudo comme limite à mon ultime liberté,
comme espace pour cette autre moi-même
qui apprend en écrivant qui je suis.
Elle s’appelait Amélie
et voulait devenir maîtresse d’école.
Mais la guerre… elle avait 14 ans en 1915.
Son père et son frère partis,
elle a travaillé aux champs chez un vieux paysan.
N’ayant pas de quoi la payer,
il lui proposait parfois de choisir quelque chose chez lui.
Toute sa vie, le fauteuil aux bas luisants
et le miroir profond encadré de chêne l’ont suivie.
C’est ce qui me reste d’elle, et aussi des livres.
Elle était une grande lectrice.
Lorsque son cœur s’est envolé,
j’ai trouvé des marques pages dans quatre livres commencés.
Malgré les yeux creux de souffrance,
elle est restée dans l’urgence de lire
jusqu’à son dernier souffle.
Il s'appelait Louis
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Tout le bonheur du monde.
L'écriture, un pont la nuit, fractales- création Amélie LOUIS