Articles de amelielouis
La Straniera
La Straniera. Stéphanie Vermot-Outhenin
La Grande Ourse. 176 p. Janvier 2016
RESUME
Après sa rupture avec Claudio, son mari, Marianne quitte Rome où elle vit depuis une vingtaine d’années, pour se réfugier chez sa grand-mère dans le Jura. Elle espère ainsi gommer le geste irréparable qu’elle a commis à l’annonce de la trahison de son époux. Dans cette maison où elle a passé son enfance, entre Lorette, sa grand-mère qui l’a élevée, et Dominique, sa mère, taciturne et distante, aujourd’hui décédée, l’angoisse de Marianne ne fait qu’augmenter. Pourtant, jour après jour, confidences après révélations, Marianne relève la tête, ouvre grands ses yeux et trouve enfin la force de briser les chaînes de la culpabilité.
La terre qui Penche de Carole MARTINEZ
Gallimard Parution : 20-08-2015. 368 pages.
RESUME
Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent.
L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend.
Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais?
Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve mais deux siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son précédent roman.
La petite barbare
La Petite Barbare
Astrid MANFREDI
Editions Belfond, Août 2015 - 15 € - 160 p.
L’AUTEURE
Astrid Manfredi est née le 4 novembre 1970. Elle a suivi des études de littérature française et a créé le blog de chroniques littéraires « Laisse parler les filles ». La Petite Barbare est son premier roman.
RESUME
En détention on l'appelle la Petite Barbare ; elle a vingt ans et a grandi dans l'abattoir bétonné de la banlieue. L'irréparable, elle l'a commis en détournant les yeux. Elle est belle, elle aime les talons aiguilles et les robes qui brillent, les shots de vodka et les livres pour échapper à l'ennui. Avant, les hommes tombaient comme des mouches et elle avait de l'argent facile.
En prison, elle écrit le parcours d'exclusion et sa rage de survivre. En jetant à la face du monde le récit d'un chaos intérieur et social, elle tente un pas de côté. Comment s'émanciper de la violence sans horizon qui a fait d'elle un monstre ? Comment rêver d'autres rencontres et s'inventer un avenir ?
La Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d'une société du néant. Un roman brut et stupéfiant.
Mort d'un poète
Longtemps après que le poète a disparu, Marianne chante encore dans les rues Tu me fais planer, rêvant un flirt avec toi sur Wight is Wight.
Jalousie
« L'indifférence est peut-être la forme la plus raffinée de la jalousie. » Eugène Cloutier.
Et Naomi Watts à la plage ? Indifférente j’ai dit.
Amitié
« Amitié » me dédicace cet auteur connu. « Ami, rien n’est plus commun que le nom, rien n’est plus rare que la chose » écrivait La Fontaine.
La Maison
J’ai plus besoin de toi que de toit. Les livres sont des rendez-vous, des rencontres, des émotions.
Les livres que j’écris sont mes maisons.
La beauté
Un poème, une danse, une fleur, le souvenir d’un parfum, des rires d’enfants, une île surgie des brumes de l’aube, la beauté répare de tout.
L'ennui
Les vacances, ce temps immobile, et puis cette minute qui précède l’ennui, et là s’ouvre la porte de l’écriture.
L’ennui précède le plaisir.
Le marais de Bourges. Photo Amélie LOUIS
Fête du livre en pays autunois
Lire en pays autunois, fête du livre, belles rencontres, et joyeuses retrouvailles avec les trublions de Mamie Pétille, mon magazine favori.